qui sommes-nous ?

Constitué, le 10 décembre 2008, soixante ans après la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l’homme,
Plus digne la vie est un collectif où se retrouvent autrement, dans un contexte favorable à l’échange, aux approfondissements, à l’élaboration de propositions pratiques (dans le cadre de concertations avec les acteurs de terrain et aussi les décideurs), celles et ceux qui comprennent que le souci éthique de l’autre relève aussi du courage de s’engager avec lui, dans son combat, là où la dignité de sa vie dépend étroitement de notre propre conception de la dignité.Nous ressentons comme une urgence le devoir de contribuer aux débats et choix de la société, de favoriser les médiations entre ceux qui doivent mettre en commun des expériences, des savoirs, des exigences dont le besoin s’avère chaque jour plus indispensable. Ensemble il nous faut reprendre et affirmer les principes qu’inspire l’idée de dignité. Il nous faut les appliquer dans les situations de fragilités, de détresses et d’injustices, quand l’existence de l’homme est en péril et ne tient plus qu’à la capacité de lui témoigner notre solidarité.

Le Collectif Plus digne la vie a pour vocation de réunir dans un esprit d’ouverture, au-delà des clivages idéologiques, afin de contribuer à l’élaboration de propositions et de lignes d’actions.

Initié par une équipe constituée par Emmanuel Hirsch (professeur à l’Université Paris-Sud 11, président de l’association de recherche sur la sclérose latérale amyotrophique, ARS), le Collectif Plus digne la vie est animé par un Conseil exécutif dont la composition s’étoffera dans les prochains mois avec un souci de représentativité et d’efficacité.

Une initiative éthique

Notre démarche est portée par des années d’engagements partagés, là où les vulnérabilités justifient de mobiliser solidarités et compétences, au plus près des réalités humaines, individuelles et sociales.
Au-delà d’initiatives courageuses, d’échanges et de réflexions nécessaires, il paraît désormais justifié de témoigner dans l’espace public et d’y intervenir, en soutien aux actions soucieuses de sens et préoccupées, de manière concrète, des valeurs de la vie démocratique.

Nous ressentons comme une urgence le devoir de contribuer aux débats et choix de la société, de favoriser les médiations entre ceux qui doivent mettre en commun des expériences, des savoirs, des exigences dont le besoin s’avère chaque jour plus indispensable. Ensemble il nous faut reprendre et affirmer les principes qu’inspire l’idée de dignité. Il nous faut les appliquer dans les situations de fragilités, de détresses et d’injustices, quand l’existence de l’homme est en péril et ne tient plus qu’à la capacité de lui témoigner notre solidarité.

Plus digne la vie n’est pas un slogan, une résolution de plus, voire de trop. Dans des domaines parfois considérés comme marginaux, nous avons déjà suscité à travers les années les concertations, les réflexions, les propositions et certaines alliances qui nous fondent à considérer légitime de porter notre initiative éthique au service des principes de liberté, d’égalité, de dignité et de droit.

Plus digne la vie c’est un collectif où se retrouvent autrement, dans un contexte favorable à l’échange, aux approfondissements, à l’élaboration de propositions pratiques (dans le cadre de concertations avec les acteurs de terrain et aussi les décideurs), celles et ceux qui comprennent que le souci éthique de l’autre relève aussi du courage de s’engager avec lui, dans son combat, là où la dignité de sa vie dépend étroitement de notre propre conception de la dignité.

Le Collectif Plus digne la vie s’est officiellement constitué au cours d’une soirée à l’Assemblée nationale, le mercredi 10 décembre 2008, soixante ans après la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il s’inscrit dans la démarche initiée par Jonathan M. Mann (1947-1998), professeur à Harvard, militant des droits de l’homme au service de la santé publique.

« Nous voilà comme impliqués dans une solidarité active d’où émerge ce sentiment d’une responsabilité partagée, les uns vis à vis des autres. » J.-M. Mann